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Il y a les jours où ça marque, et les jours où ça ne marque pas ! Mais pour jouer, ça joue !

Vendredi :

Patrouille entre 12h30 et 14h15 sur tout le secteur. La patrouille a passé les lignes à 13h entre Roye et Lassigny. J’ai attaqué un LVG entre Moreuil et Montdidier. L'avion ennemi, après une rafale de cartouches, a piqué, paraissant touché. Mais ma mitrailleuse s’est enrayée et je n’ai pas pu terminer le combat. Kuhling a attaqué le second biplace mais a également subi un enrayage. Retour  au terrain pour KO technique.

A 14h, reparti avec Kuhling, j’ai attaqué un biplace au nord-est de Montdidier. Ma mitrailleuse s'est à nouveau enrayée alors que nous rencontrions sept monoplaces ennemis ne nous attaquant pas.

A 14h30, j’ai attaqué un biplace d'un groupe de 2, au nord-est de Rollot, à une altitude d'environ 2500m. L'autre avion ennemi s'est enfui. Une première rafale de cartouches a forcé l'appareil boche à piquer. Une seconde rafale l’a fait chanceler sur place, le moteur semblant arrêté. Je suis rentré avec  deux balles dans mon appareil et ma mitrailleuse enrayée.

4h20 de vol – 2 combats

Samedi :

17h50-19h50 : mission dans la région de Moreuil-Montdidier et Lassigny. La patrouille a attaqué à 18h25 un groupe de 6 monoplaces ennemis au-dessus de la route, à 3 kilomètres au nord de Montdidier. Confirmation de victoire demandée pour Cordonnier, belle agressivité dans l’engagement de la part de Dumas.

A 19h05, j’ai rencontré en l’air Nungesser, de la Spa 65. Au combat avec le « Hussard de la mort » lui-même ! Ce n’est pas la première fois, mais quelle chance et quelle joie à chaque fois. Nous avons attaqué quatre monoplaces ennemis faisant partie d'un groupe de six, qui se dirigeaient vers nous. Le premier est parti en vrille, mais s’est redressé à peu de hauteur. Les autres se sont mis en chandelle et m’ont tiré dessus.  Vers 19h35, nous avons rencontré deux biplaces ennemis vers Cantigny et avons attaqué l'un d'eux. Il est rentré en piquant et fumant dans ses lignes, suivi de son compagnon. Confirmation demandée.

2h de vol – 3 combats

Dimanche :

18h15-19h30 : patrouille libre pour exercice de tir à l'étang de Bresles. La patrouille est passée vers Montdidier, où, à 19h10, j’ai attaqué à 100m d'altitude un biplace Rumpler. A la 1ère rafale de balles, l'avion ennemi a piqué désemparé et s’est écrasé vers le village de Faverolles. Je l’ai suivi jusqu'à 500m. Confirmation demandée. Kuhling a confirmé la chute de cet appareil.

1h20 de vol – 1 combat

Aujourd’hui :

Patrouille de 12h30 à 14h30, altitude 4200m, dans le secteur Moreuil-Montdidier-Lassigny et Noyon. A 13h10, Berthelot et le Kühling ont été attaqués au-dessus de Montdidier par trois monoplaces faisant partie d'un groupe de cinq appareils. Cordonnier et Dumas les ont dégagés, pendant que j’attaquais avec Artigau les 2 autres monoplaces restés au-dessus. J’ai tiré le premier monoplace, mais ma mitrailleuse s'est immédiatement enrayée. Il a piqué et disparu en prenant de la hauteur. J’ai essayé de tirer le second à bout portant, Mais je n’ai pu lui envoyer que 2 balles à cause de l’enrayage.  Il a piqué à mort, mais a été repris par Artigau qui lui a tiré une centaine de balles, sans résultat apparent. Tous les appareils sont rentrés dans leurs lignes.

17h45-19h45 Nouvelle patrouille libre dans le secteur. Nous avons attaqué un monoplace à 18h40, devant Montdidier, à une altitude de 2000m. Je lui ai tiré 4 cartouches à bout portant, mais ma mitrailleuse s’est enrayée. Dumas l’a repris et lui a tiré une centaine de balles. Sans succès. L’appareil ennemi a piqué dans ses lignes. De son côté, Artigau a attaqué entre Grivesnes et Montdidier, un triplan Fokker à fuselage rouge et aux plans vert clair, faisant partie d’un groupe de 9 appareils. A la deuxième rafale de balles, Artigau a vu son ennemi disparaître sur le dos et tomber désemparé, mais n’a pas pu le suivre, entouré qu’il était par les autres appareils ennemis. Il a fait une demande de confirmation.

3h de vol – 2 combats

Ça chauffe dans le ciel. La tension est palpable et les pilotes, dans les deux camps, sont sur des charbons ardents. Il se passe indéniablement quelque chose. Un tournant dans cette guerre ? Une accélération des événements ? Ou simple réveil de printemps après de longs mois d’immobilisme contraint ? Difficile d’avoir une vision suffisamment éclairée de la situation générale pour le dire. Mais la bagarre est bien à l’ordre du jour et les combattants sont affûtés. Je suis aux anges.

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